Vidéo d’installation et de déploiement d’une instance WAZO UC en moins de 3 minutes

Découvrez dans notre courte vidéo comment installer et déployer une solution UC en moins de 3 minutes avec la console de gestion Wazo Portal sur AWS.

 

2019-11-19: Critical FreePBX Security Vulnerability

Une vulnérabilité de sécurité critique découverte dans FreePBX permet l’exécution de code à distance sans authentification.

Les serveurs FreePBX en version 14 ou 15 sont automatiquement mises à jour. Par contre, les serveurs fonctionnant en version 12 ou 13 doivent-être mises à jour manuellement. Assurez-vous que votre serveur FreePBX est mis à jour avec les dernières versions  !

La vulnérabilité est corrigée dans:

  • (Version 12 inconnue pour le moment)
  • 13.0.197.14
  • 14.0.13.12
  • 15.0.16.27

Je me permets de vous rappeler qu’il est essentiel de tenir à jour ses serveurs et d’autant plus dans la VoIP qui est une cible particulièrement intéressante pour les assaillants !

Plus de détails sur la vulnérabilité sont disponibles sur le wiki de FreePBX.

Routage SIP asynchrone : performance et montée en charge chez Wazo

L’objectif de Wazo Platform est de proposer une solution télécom  flexible, facile à configurer et performante pour les opérateurs. Le composant clé de la solution est le routeur SIP basé sur le projet Kamailio, le serveur SIP open-source de premier plan.

Je vous partage un article écrit par Fabio de la team Wazo.

L’objectif de Wazo Platform est de proposer une solution télécom  flexible, facile à configurer et performante pour les opérateurs. Le composant clé de la solution est le routeur SIP basé sur le projet Kamailio, le serveur SIP open-source de premier plan.

L’objectif est, tout en offrant une grande flexibilité et une grande facilité de configuration, d’éviter tout compromis sur les performances.

Bonne lecture : Kamailio routing with rtjson and http_async_client

Sortie de Wazo Platform 19.13

La team Wazo vient d’annoncer la sortie de Wazo Platform 19.13.

Wazo Platform est une suite d’outils permettant de construire une infrastructure de communication IP programmable de classe opérateur. La suite est publiée en opensource, le code étant disponible sur le repo github de Wazo.

L’idée de fournir une solution de communication libre permettant de concevoir et de construire un système de communication adapté aux besoins spécifiques de chaque entreprise.

Les briques techniques sont construites autour de projets libres comme Asterisk, Kamailio, PostgreSQL et s’appuient fortement sur le langage de programmation python.

Pour ceux qui ne me connaissent pas, je travaille sur ce fabuleux projet, donc si vous avez des questions, n’hésitez pas.

Lien de la news : Introducing Wazo Platform 19.13

Comment sécuriser Django, framework python

Comment sécuriser une application web avec le framework python Django ?

Tout le monde est maintenant conscient de l’importance de délivrer ou utiliser un service web fortement sécurisé. Il est indispensable de protéger les données stockées dans les bases de données, valeurs inestimables, et assurer la confidentialité des échanges.

L’utilisation d’un framework comme Django permet de partir sur des bonnes bases. Mais nous allons voir qu’il est nécessaire de paramétrer finalement celui-ci.

Comment sécuriser Django ?

Je vais me servir d’un exemple concret, l’application PyFreeBilling dont je suis le créateur. PyFreeBilling est une application complète de VoIP (fonctionnalités de class 4 pour les connaisseurs) permettant à un opérateur télécom ou à une entreprise de services de connecter des clients et des fournisseurs, de router les appels, d’appliquer un tarif selon le type d’appel ainsi que l’ensemble des tâches nécessaires à cette activité.

L’exemple est intéressant du point de vue de la criticité de l’application. Une solution de communications de VoIP doit-être fortement sécurisée. Les risques de fraudes, de divulgation d’informations ou de perte de services sont importants. Un serveur à peine déployée subit ses premières attaques au bout de quelques minutes ceci étant aidé par des frameworks permettant d’automatiser les attaques.

L’interface de gestion de PyFreeBilling est développée avec le framework Django.

Pourquoi sécuriser Django ?

La sécurisation de l’interface d’administration est essentielle. Elle permet de gérer a création et la suppression de comptes SIP, la modification de mots de passe, l’augmentation des limites comme le nombre d’appels simultanés ou le volume d’appels journaliers. Un système d’anti-fraude peut ainsi être facilement détourné, un compte utilisateur pirate créé et des routes créées. Un assaillant peut aussi récupérer les données des accès opérateurs ou la base clients.

Les risques

Je vais maintenant présenter les types d’attaque les plus courantes et puis montrer comment avec Django mettre en oeuvre des solutions afin de limiter le risque.
L’OWASP est une communauté spécialisée dans la sécurité des applications web. Ils proposent notamment des outils afin de tester la sécurité des applications web. Un projet va particulièrement nous intéresser : OWASP Application Security Verification Standard (ASVS) . Je vous engage notamment à lire les cheatsheets mises à disposition.
Voici le top ten des risques définis par l’OWASP (les liens conduisent à la page détaillant chaque item) :

Mise en oeuvre des contre-mesures

Maintenant que nous avons identifié les risques et nous avons une base documentaire solide sur laquelle nous appuyer, nous allons voir les contre-mesures pour sécuriser Django.

Les injections

Tout d’abord, nous allons voir les injections SQL. Django fournit un ORM qui permet de se protéger de ce risque en échappant les variables avant de soumettre la requête à la base de données. A la condition, de ne pas utiliser la fonction RawSQL permettant d’utiliser du code SQL natif. Dans ce cas, c’est au développeur de valider les variables utilisées dans la requête !
Attention : l’ORM ne dispense pas de valider les variables, c’est une bonne pratique !

L’authentification

Nous allons retrouver plusieurs sous parties.
Tout d’abord, nous allons voir comment se protéger des attaques par brute force.
Pour se protéger des attaques que subissent constamment les pages de login, les attaques par brute force, j’utilise le package django-axes . Il permet de bloquer une adresse IP après un nombre prédéfini de tentatives infructueuses. La configuration par défaut est très satisfaisante, mais je vous invite à lire la documentation de django-axes afin de tuner votre configuration selon vos souhaits, notamment si vous avez besoin de whitelister quelques adresses IP.
Toutes les tentatives sont accessibles via l’interface d’administration incluant les adresses IP, les navigateurs, les noms d’utilisateurs utilisés …
En complément, un honeypot est intégré afin de détecter les robots malveillants testant la page /admin, page identique à la vraie page de connexion ! Toute tentative est ainsi bloquée en amont. Pour cela, j’utilise le package django-admin-honeypot.
Le second point, concerne la robustesse des mots de passe. Très souvent les utilisateurs utilisent des mots de passe trop simples. Afin, de renforcer la complexité des mots de passe, Django intègre des validateurs de mots de passe, dont voici un exemple de configuration :
AUTH_PASSWORD_VALIDATORS = [
{
'NAME': 'django.contrib.auth.password_validation.UserAttributeSimilarityValidator',
},
{
'NAME': 'django.contrib.auth.password_validation.MinimumLengthValidator',
'OPTIONS': {
'min_length': 9,
}
},
{
'NAME': 'django.contrib.auth.password_validation.CommonPasswordValidator',
},
{
'NAME': 'django.contrib.auth.password_validation.NumericPasswordValidator',
},
]
Nous allons tout d’abord vérifier que le mot de passe n’est pas trop similaire avec un attribut de l’utilisateur, puis que la longueur minimum est de 9 (je suggère d’augmenter cette valeur), ensuite nous allons vérifier s’il ne fait pas partie d’une liste de mots de passe couramment utilisés et que le mot de passe n’est pas entièrement composé de chiffres. Par ailleurs, il est aussi possible d’intégrer son propre validateur en plus de ceux prédéfinis par Django.
Le stockage du mot de passe en base de données doit aussi être particulièrement surveillé.
Django ne stocke heureusement pas les mots de passe en clair dans la base de données, mais un hash de celui-ci. Nous avons la flexibilité d’utiliser les méthodes de hachage de notre choix, mais dans une liste réputée sécurisée. Par défaut, c’est l’algorithme PBKDF2 avec un hash SHA265.
PyFreeBilling utilise l’algorithme Argon2 étant réputé plus sécurisé.
Il est possible et souhaitable d’activer une double authentification (two-factor authentication). Dans PyFreeBilling, cette fonctionnalité est optionnelle, car selon le type de déploiement, la mise en oeuvre sera plus ou moins complexe. Mais je recommande très fortement la prise en considération de cette fonctionnalité qui va renforcer sensiblement l’application. Pour cela, l’application django que je recommande est django-two-factor-auth qui intègre de nombreux services. Je ne vais pas détailler ici la mise en oeuvre, un article entier serait nécessaire. Je vous encourage à lire la documentation qui est bien faite.

Exposition de données sensibles

Il est essentiel de s’assurer qu’aucune donnée sensible ne puisse être interceptée.
Tout d’abord la mise en oeuvre du protocole HTTPS afin de garder confidentielles les données échangées est indispensable.
Par défaut, Django autorise les échanges via le protocole HTTP, mais pour des raisons évidentes, l’accès à l’interface d’administration de PyFreeBilling est forcée en HTTPS.
Pour cela nous allons forcer le navigateur l’utilisation du protocole HTTPS en activant l’entête HTTP Strict Transport Security ou HSTS.
Django définit cet en-tête pour vous sur toutes les réponses HTTPS si vous définissez le réglage SECURE_HSTS_SECONDS à une valeur entière différente de zéro.
Voici les paramètres correctement configurés :
  • SECURE_HSTS_SECONDS = 15768000 # 6 mois
  • SECURE_HSTS_INCLUDE_SUBDOMAINS = True
  • SECURE_HSTS_PRELOAD = True
Définissez aussi le paramètre SECURE_SSL_REDIRECT sur True, ainsi toutes les demandes non SSL seront redirigées de manière permanente vers SSL.
Ensuite, nous allons intégrer des entêtes HTTP afin d’activer des paramètres de sécurité embarqués dans les navigateurs modernes (et oui, il faudrait bloquer les vieux navigateurs troués comme de vieux torchons).
Anti-click jacking :
Le principe est d’interdire l’affichage d’une page de notre interface d’administration dans une frame. Django possède nativement les protections, mais qu’il faut activer correctement via les variables suivantes :
Tout d’abord il faut activer le middleware « django.middleware.clickjacking.XFrameOptionsMiddleware » afin d’ajouter l’entête X-FRAME-OPTIONS à toutes les réponses.
Par défaut, la valeur de l’entête X-Frame-Options est à SAMEORIGIN, mais il est possible de forcer à DENY ce qui est fait pour l’administration de PyFreeBilling. Ainsi, on interdit au navigateur d’intégrer nos pages dans une iFrame.
Entête CSP :
Les entêtes Content Security Policy ou CSP permet de contrôler la manière dont les ressources sont inclues dans la page.
Afin de gérer ces entêtes, le package django-csp est utilisé (https://github.com/mozilla/django-csp). Il permet de paramétrer très finement nos ressources.
Tout d’abord nos devons activer le middleware « csp.middleware.CSPMiddleware » et ensuite définir les valeurs souhaitées pour les paramètres.
Le choix fait pour PyFreeBilling est de n’utiliser aucune ressources externes pour des raisons de sécurité, mais aussi afin de pouvoir fonctionner sans accès internet (c’est le cas de certains clients). Le paramétrage des entêtes CSP est ainsi simplifié. Pour comprendre en détail les différentes valeurs, je vous engage à lire les spécifications CSP puis la documentation de django-csp.
Protection XSS :
Définissez le paramètre SECURE_BROWSER_XSS_FILTER sur True afin d’activer les protections de filtrage XSS du navigateur.
Entête X-Content-Type-Options :
Enfin, il est avisé d’empêcher le navigateur de déterminer le type de fichier en ajoutant un entête X-Content-Type-Options. Pour cela Django dispose d’une variable (à False par défaut) qu’il faut passer à True : SECURE_CONTENT_TYPE_NOSNIFF (https://docs.djangoproject.com/en/2.1/ref/settings/#secure-content-type-nosniff)

XML entités externes

Je ne vais pas traiter de cette partie, n’utilisant pas ce type de fonctions dans PyFreeBilling. Si vous souhaitez l’utiliser, vous devez soit écrire le code ou utiliser une librairie. Je vous invite à lire la documentation associée et utiliser les éléments de filtrage proposés nativement par Django.
Vous pouvez apporter des éléments en commentaire du présent article pour les futurs lecteurs (je compléterais à l’occasion cette partie)

Broken accès control

Django propose de base une gestion des utilisateurs et des groupes d’utilisateurs. Des décorateurs permettent de définir l’accès à une ressource donnée avec des droits différents : lecture, modification, création … .
Il est aussi possible de définir plus finement l’accès. Un package très utilisé est django-braces.
D’autres plugins permettent de gérer plus finement par objet ou par certains attributs. Dans tous les cas, c’est de la responsabilité du développeur d’utiliser correctement ces outils et de tester les accès suivant les différents typologies d’utilisateurs.

Mauvaises configuration de sécurité

C’est l’objet de l’article de pointer sur les points d’attention lors du paramétrage d’un projet Django. Il existe des outils afin de valider que rien n’a été oublié.
Je vous en propose 2 :
FreesScan de Qualys qui va permettre de tester en profondeur votre site avec un rapport  précis. Il va tester les certificats et la configuration du serveur web. Voici la note obtenue par un déploiement de PyFreeBilling de base sous docker :
Tous les éléments ne sont pas testés, mais ça permet de valider rapidement notre déploiement.
Et l’Observatory, outil de Mozilla permettant de vérifier de nombreux points de sécurité : il valide la sécurité des en-têtes OWASP, les meilleures pratiques TLS et effectue des tests tiers à partir de SSL Labs, High-Tech Bridge, des en-têtes de sécurité, du préchargement HSTS, etc. Il est particulièrement complet et aussi très instructif.

Cross-Site Scripting (XSS)

C’est une des failles visant le navigateur des utilisateurs. Nous allons voir comment des paramètres Django vont pouvoir nous prémunir contre elles, sachant que les outils automatisées savent les détecter et les exploiter !
Nous avons déjà vu dans la section « exposition de données sensibles » en ajoutant des entêtes HTTP en ajoutant des paramètres nous protégeant de failles XSS. Nous allons voir comment nous protéger du vol de sessions.
Il s’agit de bloquer l’accès à un code javascript exécuté dans le navigateur par un assaillant au cookie de session . Pour cela, nous allons forcer l’envoi de l’entête httpOnly transmise avec le cookie.

Les sessions sont gérées par le middleware : ‘django.contrib.sessions.middleware.SessionMiddleware’, et l’activation de l’entête est faite par la variable SESSION_COOKIE_HTTPONLY (https://docs.djangoproject.com/en/2.1/ref/settings/#std:setting-SESSION_COOKIE_HTTPONLY).
Explication de la team django : ‘It’s recommended to leave the SESSION_COOKIE_HTTPONLY setting on True to prevent access to the stored data from JavaScript.’
Afin de renforcer la sécurité des cookies, nous allons modifier 2 paramètres :
Enfin, nous allons forcer l’échange de cookies uniquement via une connexion HTTPS : la configuration par défaut est à False. Pour forcer l’échange via HTTPS, il faut mettre SESSION_COOKIE_SECURE à True.
La doc de référence de Django pour les sessions : https://docs.djangoproject.com/en/2.1/topics/http/sessions/

Insecure Deserialization

Je vais faire la même remarque que pour le traitement de document XML.

Utiliser des composants incluant des vulnérabilités connues

Django étant un framework python, vous avez plusieurs outils vous permettant d’être notifié quand une dépendance est mise à jour. Mais surtout, certains outils peuvent envoyer une notification quand une dépendance utilisée contient une faille de sécurité. J’utilise PyUp pour cela. Ils annoncent surveiller 173 000 dépendances python !

Si votre projet utilise aussi du code qui n’est pas écrit en python, ce qui est souvent le cas comme du javascript, d’autres outils existent. Pour ce javascript, npmjs ou Retire.js pourront vous être très utiles. Retire.js propose même des extensions pour Chrome et Firefox !

OWASP dispose aussi d’un outil pouvant être intégré dans votre Jenkins préféré appelé OWASP Dependency Check. Il supporte actuellement les langages Java, .NET, Ruby, Node.js, Python et partiellement C++.

Insufficient Logging&Monitoring

Il est en effet essentiel de logger les erreurs mais surtout de les traiter. Django propose des outils de génération de logs poussés. Une section dédiée à la génération de logs liés à la sécurité : https://docs.djangoproject.com/en/2.1/topics/logging/#django-security.

Pour un gros projet, un outil comme Sentry qui s’intègre parfaitement avec Django est un très intéressant.

Et pour surveiller votre application Django, les packages de monitoring sont listés dans https://djangopackages.org/grids/g/monitoring/

Conclusion

Nous avons vu au cours de cette article que la sécurisation d’une application web est une tâche complexe nécessitant de bien connaître les risques. Un framework puissant comme Django, à condition de bien le maîtriser, nous facilite la tâche.

Et pour finir, je vais vous partager un dernier truc afin d’améliorer la sécurité de notre projet Django : restreindre l’accès à toutes ou certaines URL à une ou plusieurs adresses IP.

Pour cela, le package django-iprestrict est l’outil adéquate. Afin de bloquer/autoriser l’accès à partir de région ou pays, geoip2 sera utilisé. Tout d’abord, il faut activer le middleware « iprestrict.middleware.IPRestrictMiddleware ». Le paramétrage se fait ensuite dans l’interface d’administration.

Et surtout pour sortir sécuriser Django correctement, sinon tous vos efforts auront été vains, assurez-vous d’utiliser un SECRET_KEY long, aléatoire et unique !

Si vous avez des remarques ou des packages intéressants à partager afin d’améliorer la sécurité d’un projet Django, les commentaires sont à votre disposition.

 

OpnSense : sortie de la version 1.9.1

L’équipe d’OpnSense vient d’annoncer la nouvelle version de leur parefeu libre basé sur HardenedBSD.

Parmi les éléments les plus importants, la migration vers l’OS de base HardenedBSD en version 11.2. Pour ceux ne connaissant pas HardenedBSD et son intérêt pour un outil comme un firewall, voici un lien de comparif HardenedBSD avec FreeBSD, OpenBSD et NetBSD (cela vous permettra d’avoir un élément de comparaison en plus avec PFSense).

Voici les modifications les plus importantes depuis la version 18.7:

  • support du PIE firewall shaper
  • prise en charge de la journalisation des règles NAT par le pare-feu
  • 2FA via la combinaison LDAP-TOTP
  • WPAD / PAC et prise en charge du proxy parent dans le proxy Web
  • Exportation de certificat P12 avec mots de passe personnalisés
  • Dpinger est maintenant le moniteur de passerelle par défaut
  • support étendu IPv6 DUID
  • prise en charge de Dnsmasq DNSSEC
  • version du pilote Realtek NIC 1.95
  • HardenedBSD 11.2
  • LibreSSL 2.7
  • Unbound 1.8
  • Suricata 4.1
  • vérification de l’état du firmware étendue pour couvrir tous les fichiers du système d’exploitation, miroir HTTPS par défaut
  • les mises à jour tiennent compte du cache du navigateur en ce qui concerne les actifs CSS et JavaScript
  • nouveaux plugins :
    • pour l’exportation de sauvegarde via API
    • Bind
    • widget Matériel
    • Nginx
    • Ntopng
    • VnStat
    • Dnscrypt-proxy

Pour télécharger et tester la nouvelle version, c’est par là : https://opnsense.c0urier.net/releases/19.1/

Avant d’effectuer une mise à jour d’un équipement existant, je vous invite à lire les notes de migrations !

Plus d’infos sur la nouvelle version d’OpnSense 1.9.1 ici.

Les nouveautés sont intéressantes, notamment la prise en charge de DNSSEC essentiel dans la protection de nos réseau et la migration vers Hardened BSD en version 11.2. Quelles sont les fonctionnalités que vous attendez d’OpnSense encore manquante ?

Quelques news

Bonne journée d’automne à tous !

Je ne suis pas très actif sur le blog ces derniers temps. Pas le manque d’envie, juste un cruel manque de temps. J’ai à peine le temps de trouver quelques heures pour aller surfer alors que les bonnes conditions sont enfin là !

Juste très pris sur des projets motivants avec des sujets qui m’éclatent : des architectures télécoms complexes, des services critiques, des environnements internationaux … et des techno sympas (kamailio, rtpengine, asterisk, ansible, postgresql …).

PyFreeBilling va bientôt voir arriver la version 3 avec plein de nouveautés sympa !

J’ai aussi publié ces derniers jours sur mon github des roles pour Ansible (notamment pour Asterisk et Kamailio. RTPEngine est en cours) avec une intégration complète avec travis pour des tests complets. Par avance, merci pour vos retours.

Bonne journée

Mathias

Vous êtes intéressé par une spécialisation en Télécommunications ?

Bonjour. Je partage une initiative qui me semble très intéressante et de grande qualité.


Vous êtes intéressé par une spécialisation en Télécommunications ?

Posez vos questions en direct aux Directeurs de programme !

RDV sur Campus-Channel !

SAVE THE DATE

TELECOM ParisTech / Mastère Spécialisé Conception et Architecture de Réseaux

22 février 2018 – 12h00

Avec ce Mastère Spécialisé®, Télécom ParisTech vise à former des étudiants capables de concevoir un réseau répondant aux contraintes fonctionnelles ou à un schéma organisationnel précis. Ce MS prépare les étudiants aux métiers d’ingénieur ou architecte réseau, responsable réseaux et télécoms, chargés de la conception, du choix et du dimensionnement des réseaux. Au programme : Réseau commutés et signalisation, Nouvelles technologies IP, Réseaux radiomobiles cellulaires, Sécurité des systèmes d’information, etc. Le MS allie à la fois des outils techniques et technologique, que ce soit pour l’analyse, la conception ou encore la planification. Les étudiants participent également au projets fil rouge, et rédigent une thèse professionnelle.

 

TELECOM ParisTech / Mastère Spécialisé Architecte Digital d’Entreprise

Retrouvez le Replay !

Le Mastère Spécialisé® Architecte Digital d’Entreprise (anciennement Architecte Télécom Orienté Multiservices – ATOMS) vise à fournir un socle de compétences techniques et business intégrant toutes les problématiques TIC, network, IT ou encore services et positionnement du client. Il est proposé en partenariat industriel avec Orange. Son objectif ? Encourager une approche de la pratique de l’architecture qui repose sur le dialogue entre urbanisme et projets opérationnels tout en intégrant les dimensions techno centric et customer centric.

A noter : l’importance de la qualité de service, des infrastructures ou encore de la sécurité dans ce domaine

Campus-Channel, la plateforme 100% vidéo pour vous aider dans votre choix de formation.


 

PyFreeBilling : softswitch voip 2.0 démo

La version définitive 2.0 de PyFreeBilling approche. La version beta publique a été rendue disponible.

Qu’est-ce que PyFreeBilling ?

Le logiciel PyFreeBilling est une solution sous licence Open Source AGPL permettant de gérer une activité d’opérateur télécom VoIP : gestion des clients, gestion des fournisseurs, gestion des grilles tarifaires ventes et achats, routage des appels et gestion des balances et reporting.

Merci à Hichem Ghazouani qui a mis à disposition la version 2.0 en démo.

Vous trouverez le lien ci-dessous :

https://51.255.173.122/ ( customer )
https://51.255.173.122/extranet/ (admin )

username : ghvoip
password: demo123 ( pmerci de ne pas changer le mot de passe !)

À qui est destiné PyFreeBilling ?

PyFreeBilling dans sa version 2 est destiné aux opérateurs VoIP permettant de router les appels entrants et sortants de ses clients vers différents opérateurs-fournisseurs de manière sûre, souple et simple.

 

RTPBleed et Asterisk : les appels d’Asterisk sous écoute

Asterisk souffre d’un problème assez grave permettant à un attaquant d’écouter simplement vos conversations. Une attaque de l’homme du milieu (man-in-the-middle), sans être vraiment au milieu d’ailleurs, permet de redirriger les flux RTP assez facilement.

Asterisk souffre d’un problème assez grave permettant à un attaquant d’écouter simplement vos conversations. Une attaque de l’homme du milieu (man-in-the-middle), sans être vraiment au milieu d’ailleurs, permet de rediriger les flux RTP assez facilement.

L’annonce a été faite il y a quelques jours (31/08/2017). Il s’agit en fait d’un vieux bug datant de 2011 qui a été réintroduit au premier trimestre 2013. Le premier report annonçant la régression date de mai dernier ainsi que le patch (fournit pour test). L’annonce officielle a été faite le 31 août dernier.

Quelles sont les versions vulnérables ?

Toutes les versions d’Asterisk entre la 11.4.0 à la 14.6.1 sont malheureusement touchées.

Dans quel cas le serveur Asterisk est vulnérable ?

Quand le serveur Asterisk fonctionne avec des postes derrière un routeur NAT, il est nécessaire de mettre en oeuvre des actions afin de router correctement les paquets voix. Le protocole SIP s’appuie sur le protocole RTP afin de transporter la voix et le protocole SDP afin que les user-agents (UA) puissent négocier entre eux des éléments comme les codecs, adresses et ports. Ces éléments sont échangés en clair sur le réseau.
Pour permettre ces négociations, le serveur Asterisk est configuré (fichier sip.conf) avec les options nat=yes et strictrtp=yes. De plus, ces options sont configurées ainsi par défaut !

Comment exploiter la faille ?

Un attaquant doit envoyer des paquets RTP au serveur Asterisk sur un port alloué pour recevoir un flux RTP. Si le serveur est vulnérable, alors le serveur Asterisk répond à l’assaillant en relayant les paquets RTP du destinataire véritable. Il est ensuite aisé avec des outils comme Wireshark de décoder le flux audio.

Quelles sont les actions de mitigation envisageable ?

  • La première recommandation est de ne pas transporter les flux SIP et RTP sur internet en clair, mais d’utiliser un tunnel VPN. Si cela n’est pas possible pour diverses raisons bonnes ou mauvaises, voici d’autres solutions :
  • application du patch fournit par Asterisk (https://raw.githubusercontent.com/kapejod/rtpnatscan/master/patches/asterisk/too-short-rtcp-bugfix.diff) qui actuellement limite la fenêtre temps de l’attaque aux toutes premières millisecondes.
  • éviter l’option nat=yes si possible
  • chiffrer les flux RTP avec SRTP (je vous invite aussi à chiffrer les flux SIP et à utiliser le protocole de transport TCP uniquement pour ce dernier afin de fiabiliser les échanges au lieu de l’UDP)
  • ajouter une option de configuration à vos peers SIP afin de prioriser les paquets RTP venant de l’adresse IP apprises au travers de l’échange initial effectué via le protocole SIP.

Par ailleurs, si vos postes IP et vos fournisseurs de trunk SIP utilisent des adresses IP fixes et connues, la mise en oeuvre d’une règle sur votre firewall bloquant l’accès aux ports UDP 10000 à 20000 (ports RTP utilisés par défaut par un serveur Aterisk) uniquement à partir de ces adresses apporte une protection suffisante.

Comment vérifier si mon serveur Asterisk est vulnérable ?

L’outil rtpnatscan permet de tester votre serveur Asterisk.

Références :