Nouvelle version d’Astlinux 1.2.2 supportant Asterisk 13

Astlinux 1.2.2 vient de sortir. Découvrez les nouveautés d’un IPBX Asterisk embarqué et sécurisé prêt à l’emploi.

L’équipe d’Astlinux vient de sortir une nouvelle version. En dehors des habituelles corrections de bugs ou autres correctifs de sécurité (glibc « GHOST » et OpenSSL), mises à jour (noyau 3.2.66 et Asterisk) et améliorations de l’interface web, la grande nouveauté vient de la prise en charge de Asterisk 13 incluant la stack PJSIP. Toutes les versions d’Astlinux 1.2.2 (version d’Asterisk 1.8 , 11 et 13) intègrent aussi l’application de monitoring monit.

OSX : retour à mDSNResponder

Apple vient de sortir OSX 10.10.4 qui sonne le glas de Discoveryd tellement décrié et remplacé par l’ancien mDNSResponder.

Il pose des problèmes de fonctionnement avec le WiFi et le réseau d’un point de vue général. De nombreux utilisateurs vont être ravis de ce retour en arrière.

Reste à espérer que cette mise à jour va résoudre de nombreux dysfonctionnement comme l’assure Apple, car les problèmes ont malheureusement étaient trop nombreux.

Apple annonce aussi la correction de faille de sécurité, mais lorsque que l’on souhaite en savoir plus voir la réponse d’Apple :

Dans un souci de protection de ses clients, Apple s’interdit de divulguer, d’aborder ou de confirmer l’existence de failles de sécurité tant qu’une enquête approfondie n’a pas été effectuée et que des correctifs ou mises à jour ne sont pas disponibles. Pour obtenir des informations supplémentaires sur la sécurité produit d’Apple, consultez le site Web Sécurité produit d’Apple.

Cela se passe bien sûr de commentaire. J’aime cette transparence !

Est-ce que les récents problèmes de sécurité rencontrés et dénoncés à de nombreuses reprises ont été corrigés ? je l’espère d’autant plus que IOS a aussi été mis à jour.

Sur la page du support d’Apple, les dernières mise à jour concernant OSX concernent Safari et date du 6 mai 2015. Bon OK, ils ont dit qu’ils ne diraient plus rien, mais quand même !!!

Il est grand temps que Apple prenne de nouveau au sérieux ses systèmes d’exploitation et notamment OSX qui semble de plus en plus abandonné au profit d’IOS et de Watch OS (dont je me moque royalement).

Joe Mobile : un MVNO de plus disparaît

Lors pas du rachat de SFR par le groupe Numéricable (Altice), une modification du paysage des opérateurs mobiles était prévisible. En effet, le nouvel ensemble SFR-Numéricable doit rapidement dégager des marges importantes afin de rembourser l’emprunt contracté afin de réaliser l’opération de rachat. Une manière simple d’augmenter les marges est de réduire les coûts. Après avoir augmenté les tarifs, mis la pression sur les fournisseurs, la suppression des MVNO était prévisible : pourquoi créer une concurrence inutile ? pourquoi maintenir une structure complémentaire.

Joe Mobile a été créé en Octobre 2012. Il ciblait les utilisateurs avec un usage irrégulier en leur laissant la possibilité de changer de forfait chaque mois, de suspendre temporairement la ligne tout en communiquant avec des conditions commerciales transparentes (qualités quasiment inexistantes dans l’univers des télécoms !).

Cokpit de Joe Mobile - MVNO de SFR

SFR-Numéricable a pour l’instant préféré le MVNO Virgin Mobile à Joe Mobile, les 2 opérateurs MVNO appartenant au groupe, mais pour combien de temps ? Actuellement, le nom de domaine revoit sur le site de Virgin Mobile.

Une question légitime vient à l’esprit : quel avenir pour les opérateur MVNO ? ils sont sous la coupe via les offres tarifaires de l’opérateur de réseau. Une modification de l’offre, une augmentation tarifaire et le fragile équilibre est remis en cause.

Les premiers à s’inquiéter sont les opérateurs MVNO appartenant au groupe Numéricable. La rationalisation en cours et le souhait de voir une concurrence moins forte va faire encore bouger les lignes dans les prochains mois. Par exemple, Futur Télécom a t’il une réelle plus value par rapport à SFR ?

Les opérateurs indépendants du point de vue du capital du groupe Numéricable doivent aussi se poser des questions. Ils dépendent complètement du point de vue technique du réseau de SFR. Rien ne les assurent qu’une revalorisation de contrat n’est pas en train d’être envisagée avec les avocats du groupe ? Peut-être q’une offre « généreuse » de rachat est même déjà préparée …

Une chose est sure : l’avenir pour les opérateurs mobiles sans réseau n’est pas dégagé notamment pour ceux s’appuyant sur le réseau de SFR.

Augmenter votre trafic avec vos flux RSS – FeedBurner, stop!

FeedBurner, un service gratuit de Google (et oui, encore eux), est très utilisé et apprécié par les blogueurs depuis de très nombreuses années. Alors pourquoi vouloir utiliser une alternative fiable ?

Pourquoi ne plus utiliser Feedbuner ?

Je vais vous exposer les deux raisons qui sont à elles seules suffisantes pour que vous choisissiez une alternative à FeedBurner.

La première raison, FeedBurner souffre de nombreux bugs récurrents. Même si Google n’a pas arrêté définitivement ce service malgré les rumeurs, FeedBurner n’a pas reçu de mise à jour ou de nouvelles fonctionnalités depuis bien longtemps. L’API de FeedBurner a été abandonnée comme les services d’Adsense pour les liens RSS en 2012 ! Google a officiellement annoncé qu’il n’offrait plus de support.

La seconde raison, est de proposer un service d’abonnement respectant de la vie privée de vos visiteurs, sans qu’ils soient une fois de plus espionnés par Google.

Ok, j’ai bien compris, mais quel service choisir pour remplacer FeedBurner ?

Quelles solutions alternatives à FeedBurner ?

FeedBurner proposait deux services importants pour les blogueurs : la possibilité de rentabiliser son blog et l’accès à des statistiques tout en offrant aux internautes la possibilité de s’abonner soit par email soit par un flux RSS.

Il existe en fait 2 manières de remplacer le service offert par FeedBurner : soit utiliser un service tiers, soit utiliser la fonctionnalité de WordPress.

Je vous propose d’utiliser la solution par défaut de WordPress. En effet, je me suis livré à une étude des solutions alternatives, et à moins d’avoir un gros volume d’abonnés, les solutions proposées sont soit inintéressantes pour le webmaster soit bien chère. De plus, la plus part des visiteurs souhaitent aussi être alerté d’un nouvel article par email. L’autre intérêt, vous gardez la maîtrise de votre base d’abonnés (les migrations entre les différents services ne sont pas toujours très claires).

Vous avez ainsi le contrôle de vos flux rss que vous pouvez enrichir à votre guise et selon votre humeur. Bien entendu, quelques fonctions sont manquantes de base, mais comme l’éco-système de WordPress est très riche, nous allons voir comment combler ce manque.

Comment personnaliser les flux rss de WordPress ?

Personnalisations et statistiques

C’est le premier plugin que je présente, car il doit être installé avant les autres. En effet, nous allons utiliser sa capacité à ajouter des éléments de textes et autres shortcodes au sein de son flux rss (avant et/ou après l’article). Ce plugin s’appelle Simple Feed Stats.

Les principales fonctionnalités sont de vous fournir des statistiques sur vos flux rss, mais surtout de les personnaliser notamment avec la possibilité d’ajouter du code CSS spécifique.

simple feed stats

Fonctionnalités de partage

ultimate social media plus wordpress pluginsDe base, les flux RSS de wordpress permettent d’afficher l’article (soit complet soit tronqué) et rien d’autre. Nous allons maintenant voir comment ajouter des boutons de partage. Je vous propose 2 plugins :

  • Ultimate Social Media Icons Plus : le plugin permet d’ajouter des boutons de partage vers les réseaux sociaux pour n’importe quel contenu de votre site. Vous avez le choix de 16 designs différents, le positionnement des boutons est paramétrable et un petit compteur indiquant le nombre de partage est disponible.
  • Simple Share Buttons Adder : il dispose de moins de fonctionnalités en version gratuite que le plugin précédent, mais a pour avantage sa légèreté. Il n’alourdira pas les temps de chargement de vos pages.

Ajouter des articles relatifs

Il est essentiel de garder les visiteurs sur votre site. Lorsqu’ils lisent un article dans leur flux rss, vous devez leur donner envie de revenir sur votre blog. Un des meilleures solutions est de proposer la lecture d’articles en rapport avec le contenu qu’ils sont en train de lire. Un des meilleurs plugins, c’est Contextual Related Posts. Il est facilement paramétrable, s’intègre bien au contenu et à nos flux rss. Pour intégrer les articles relatifs dans vos flux, vous allez dans la section des réglages du plugin, et cochez la case « Flux » en face du titre « Ajouter les articles relatifs aux ». Vous trouverez les réglages avancés dans les « options du flux ». Et petit bonus, pour ne pas ralentir votre site, il est possible de mettre en cache cette section.

Ajouter une image à la une

Dans vos articles, vous ajoutez une image à la une afin d’illustrer vos propos. Il est fort dommage de perdre cela dans vos flux rss. Voici un plugin qui utilise une extension RSS (MRSS ou Media RSS), qui permet d’intégrer une image miniature : WP Feed Post Thumbnail.

Valider vos flux

Maintenant que vous avez optimisé vos flux rss, je vous engage fortement à les tester. Pour cela, un service en ligne permet de réaliser cette tâche et de vous indiquer les problèmes rencontrés : Feed Validator.

Abonnement par email

Maintenant que vous avez optimisé aux petits oignons vos flux rss, que vos visiteurs peuvent s’abonner via votre site, il est aussi indispensable d’offrir une manière alternative de suivre votre blog. En effet, tous les internautes n’utilisent pas les flux rss, certains même ignorent leur existence. Nous allons donc leur proposer de s’abonner à nos flux rss mais via une adresse email. De manière régulière, il recevront par mail vos derniers articles. cool non ?

Pour cela, je vous conseille d’utiliser MailChimp, qui est prestataire reconnu et très utilisé. Le service proposé permet d’envoyer des newsletters facilement paramétrables et agréables. Et pour ne rien gâcher, jusqu’à 2000 abonnés, vous ne payerez rien !

Afin d’intégrer votre flux rss avec les services de MailChimp, il vous faut :

  1. créer un compte (ben oui, pas le choix)
  2. créer une liste et ajouter un premier contact (vous de préférence, ainsi vous verrez votre newsletter et surtout s’il y a des problèmes)
  3. importer une liste d’abonnés existante
  4. créer une campagne de type « rss-Driven Campain » et suivez le workflow qui est très bien fait et simple
  5. intégrer MailChimp avec WordPress

Nous allons maintenant voir cette dernière étape. Les moyens d’intégration sont nombreux et très variés. Je vous laisse faire une recherche dans les plugins WordPress avec MailChimp comme mots clés.

Je vais vous proposer une solution, mais bien sûr d’autres sont valables. Mon choix a été dirigé par le fait que je voulais un plugin léger, simple et offrant juste la possibilité à mes visiteurs de s’abonner simplement. J’ai ainsi porté mon dévolu sur MailChimp for WordPress.

Pour connecter WordPress à Mailchimp, il vous faut récupérer une clé API. Puis une petite page de paramètres très simple puis un peu de paramétrage pour votre formulaire d’inscription. Et enfin, copiez le shortcode où vous le souhaitez. Il est possible d’étendre les fonctionnalités du plugin (notamment des statistiques) avec la version Premium, mais ce n’est pas indispensable, les fonctions de base étant suffisantes.

Bien sûr d’autres plugins auraient aussi bien répondu à ce besoin, mais il faut faire un choix.

Conclusion

Maintenant, vous êtes en capacité de reprendre le contrôle sur vos abonnés, sur vos flux rss et email afin d’offrir le meilleur aux visiteurs de votre blog grâce à WordPress et quelques plugins.

Vos nouveaux flux rss personnalisés sont ainsi un moteur à même de vous apporter de nouveaux abonnés via le partage dans les réseaux sociaux intégré et de ramener les lecteurs de vos flux sur votre site afin de les fidéliser grâce à l’invitation de lire vos articles relatifs.

Et vous, quelles sont vos astuces ?

Web bistro d’Analytics SEO – 6ème édition

La vidéo de la 6ème édition du web bistro d’Analytics SEO est en ligne. Cet épisode accueille Guillaume Eouzan de MindFruits, Oliver Andrieu d’Abondance et Aurélien Denis de Neticpro.

Les sujets de cette table ronde sont les suivants :

  • malgré la fin de l’authorship en 2014, Google a-t-il vraiment abandonné ce service
  • acquisition WooThemes + Automattic : quelles conséquences pour l’ecommerce sous WordPress ?
  • faut-il abandonner le linking aujourd’hui ?

Une vidéo à regarder.

Kibana : analyse de log – vidéo de présentation (SEOCAMP 2015)

Une vidéo du SEOCamp 2015 présentant l’excellent outil Open Source Kibana permettant de faire l’analyse de logs. Installation, exploitation

Tests VPS : Gandi, Runabove et ProfitBricks

Pour les besoins d’un projet, j’ai testé plusieurs fournisseurs de VPS. Le test a tourné essentiellement autour du CPU, ce qui était le critère clé ainsi que  les I/O (pour la base de données). Je devais avoir la possibilité de pouvoir augmenter le nombre de CPU jusqu’à 8 et de créer des VM complémentaires accessibles en réseau interne pour une évolution future (sortir la base de données et lui adjoindre une VM dédiée et optimisée). Enfin, l’hébergement devait être en Europe et une API doit être disponible pour automatiser les déploiements et modifications (cette dernière partie n’est pas traité dans cet article.).

Pour réaliser ce test, j’ai utilisé un outil bien connu Unixbench. Attention dans la lecture des comparatifs, le VPS de Runabove et de Gandi ne dispose que d’un seul CPU ! Enfin, j’ai réalisé plusieurs fois les tests afin d’avoir des résultats fiables (les résultats n’ont d’ailleurs que peu bougé)

Au passage, je vous invite à découvrir l’interface de gestion de son datacenter fournie par Profitbricks, qui est un modèle du genre. C’est de loin la meilleure interface que j’ai pu voire.

Le résultat de Gandi :

test VPS gandi unixbench

Le résultat de Profitbricks :

test VPS profitbricks unixbench

Le résultat de Runabove :

test VPS runabove unixbench

J’ai été déçu des performances de Profitbricks, surement une conséquence du choix des CPUs. Je m’attendais à beaucoup mieux après la lecture des spécifications. Par contre, un de leur point fort est l’automatisation permettant une scalabilité verticale du cpu et de la RAM sans re-démarrage de la VM quand leur système détecte une surcharge. C’est un vrai plus sur certains projets avec une forte variation de charge. Vous pouvez aussi paramétrer finement le Firewall en amont de votre VM et donc de votre datacenter virtuel.

Les résultats de Runabove m’ont bluffé. La performance est au rendez-vous. Quand on connaît OpenSack et leur dashboard Horizon (développé avec le framework python Django 🙂 ), on est pas dépaysé. Moi j’aime !

Redimensionnement de l’instance (qui nécessite un redémarrage de la VM), gestion du réseau, des stockages (Objets et images) … tout est administrable. La partie plus gênante concerne la granularité des VMs. On aurait que 3 templates de disponibles. A vérifier, cela est peut-être dû au compte de démo. Je suis preneur de plus d’info sur ce sujet, le site web manque de clarté sur ce sujet.

Pour finir, Gandi dispose d’une interface plus basique avec des fonctionnalités plus légères, néanmoins bien pensée. J’ai aussi un doute sur le fait que les ressources soient dédiées. J’ai apprécié la panification flex qui permet selon un calendrier d’allouer plus ou moins de capacité (cpu, mémoire) à son VPS. L’ajoût de cpu, RAM ou disque se fait à chaud.

Le choix n’est pas évident, les performances, les services et les tarifications étant différentes. Par ailleurs, les SLA ne sont pas transparents. Je retourne à mes tests, notamment sur l’automatisation qui est des éléments clés.

Performance web : importance pour l’ecommerce – infographie

Infographie réalisée par Dareboost et Fasterize montrant l’importance de la performance des sites web e-commerce : temps de chargement, poids, requêtes, bonnes pratiques

Edito du 4 février 2015

Ce mercredi serait la journée la plus froide de l’année. Je l’espère de tout coeur, moi qui aime tant la chaleur. Même si la neige nous a épargné pour le moment, le vent glacial nous rappelle froidement que nous sommes  bien en hiver.

Je finis mes cours bien avant le printemps, d’ici la fin du moins. Encore 8 heures, et quelques copies à corriger, et je range ma tenue de professeur jusqu’à septembre prochain. De cette première année à l’EPSI, de bonnes choses à retenir, notamment la qualité des élèves, des sujets intéressants (Cloud, qualité de service et réseau triple play), mais aussi des points à améliorer. Je dois penser à preparer des VM toutes faites afin d’éviter de perdre du temps lors des TP afin de pouvoir aller un peu plus loin. Et pourquoi pas l’année prochaine ajouter des cours sur la VoIP, et enfin faire bosser des étudiants sur FreeSwitch en plus d’Asterisk.

Je viens de passer de longues heures à optimiser ce blog, mais aussi d’autres sites afin de leur faire gagner de précieux points en rapidité, non seulement pour apporter un confort aux visiteurs, mais aussi pour répondre aux nouvelles obligations du dieu google afin d’améliorer le référencement. J’hésite pour le moment à passer le blog en https car il n’y a pas que des avantages, et la sécurité apportée aux utilisateurs dans notre cas n’est pas flagrante. Je l’ai bien sûr fait sur un autre site où l’échange avec l’internaute impose un niveau de sécurité élevée. Cela fonctionne bien, mais avec une pénalité notamment en charge complémentaire sur le serveur. A voir pour le blog. Il n’y a pas d’urgence.

Mes autres tâches de ce mois-ci vont tourner essentiellement autour de 3 axes : Django (TMA, migration 1.7, python 3), PyFreeBilling (version 1.5) et Ansible (PyFreeBilling, sécurité, supervision). De quoi m’occuper sainement d’autant plus que je dois aussi mener de front 2 missions de conseils.

J’espère trouver assez de temps pour rédiger, voire finir, les articles prévus.

Bonne lecture

Mathias

Edito du premier janvier 2015

Voici le traditionnel moment où l’on doit prendre quelques minutes afin de regarder l’année qui vient de passer, faire un point sur les bonnes et moins bonnes choses.

L’année fut très chargée en différents projets, motivants mais parfois épuisants. Je passe sous silence la remise en état de mon bureau (épuisant, énervant, surtout quand on fait appel à une entreprise gérée par des bras cassés et qui visiblement, est composée exclusivement par des personnes au QI de mollusque). J’ai participé en tant que conseil et chef de projet à la migration de plusieurs infrastructures télécoms de grandes entreprises, réalisé des missions d’expertises techniques et participé au lancement d’un opérateur télécom. Des missions enrichissantes à la fois techniquement, mais surtout par les différents contacts, les rencontres avec des personnes de différents pays et culture.

PyFreeBilling, une application de softswitch VoIP réalisant routage, mediation et facturation basée sur FreeSwitch, a occupé de nombreuses journées et nuits de cette année. Mais quelle satisfaction de le voir utiliser en production avec succès ! et quel bonheur d’évoluer dans un milieu international loin de nos petites frontières hexagonales !

Le gros fail de cette année vient de mon humble avis d’Apple. Où est passé cette culture de la qualité, d’un matériel irréprochable parfaitement intégré avec le logiciel ? où est passé la robustesse d’OSX, sa fiabilité et sécurité ? pourquoi avoir oublié son histoire BSD ? Yosemite est-il une réussite ? perte de stabilité, réactivité plus faible, sécurité de moins en moins assurée et un comble autonomie en baisse ! Un point qui force des aficionados à migrer sous une autre plateforme, Microsoft Surface 3 pour certains, ou linux pour les autres. Quand on voit la qualité des dernières moutures de Fedora, Linux Mint, ElementaryOS ou même Ubuntu (j’en oublie de nombreuses autres), la tentation de quitter définitivement l’environnement d’Apple se fait de plus en plus forte (surtout quand on travaille quotidiennement sur Linux ou BSD !).

Le succès de cette fin d’année serait pour moi la campagne de Crowdfunding de la tablette de Jolla, ces anciens de Nokia ne voulant pas voir enterrer définitivement le système d’exploitation MeeGo !. Une tablette respectueuse des utilisateurs, acceptant des applications natives mais aussi Android qui j’espère aura un beau succès. Peut-être qu’un jour, Nokia et Jolla fusionneront pour redevenir le leader de la téléphonie mobile !

Après cette belle année, marquée par une grave blessure au genou signifiant la fin de ma carrière de joueur de Hand, mais ouvrant un début de carrière d’entraineur (accompagnateur, je débute) pour les jeunes, j’espère avoir plus de temps pour pouvoir pratiquer mes sports passions, le surf, le paddle et le kitesurf.

Je vous souhaite une excellente année à tous qui sera je l’espère une année d’amour et de paix !