Tests VPS : Gandi, Runabove et ProfitBricks

Pour les besoins d’un projet, j’ai testé plusieurs fournisseurs de VPS. Le test a tourné essentiellement autour du CPU, ce qui était le critère clé ainsi que  les I/O (pour la base de données). Je devais avoir la possibilité de pouvoir augmenter le nombre de CPU jusqu’à 8 et de créer des VM complémentaires accessibles en réseau interne pour une évolution future (sortir la base de données et lui adjoindre une VM dédiée et optimisée). Enfin, l’hébergement devait être en Europe et une API doit être disponible pour automatiser les déploiements et modifications (cette dernière partie n’est pas traité dans cet article.).

Pour réaliser ce test, j’ai utilisé un outil bien connu Unixbench. Attention dans la lecture des comparatifs, le VPS de Runabove et de Gandi ne dispose que d’un seul CPU ! Enfin, j’ai réalisé plusieurs fois les tests afin d’avoir des résultats fiables (les résultats n’ont d’ailleurs que peu bougé)

Au passage, je vous invite à découvrir l’interface de gestion de son datacenter fournie par Profitbricks, qui est un modèle du genre. C’est de loin la meilleure interface que j’ai pu voire.

Le résultat de Gandi :

test VPS gandi unixbench

Le résultat de Profitbricks :

test VPS profitbricks unixbench

Le résultat de Runabove :

test VPS runabove unixbench

J’ai été déçu des performances de Profitbricks, surement une conséquence du choix des CPUs. Je m’attendais à beaucoup mieux après la lecture des spécifications. Par contre, un de leur point fort est l’automatisation permettant une scalabilité verticale du cpu et de la RAM sans re-démarrage de la VM quand leur système détecte une surcharge. C’est un vrai plus sur certains projets avec une forte variation de charge. Vous pouvez aussi paramétrer finement le Firewall en amont de votre VM et donc de votre datacenter virtuel.

Les résultats de Runabove m’ont bluffé. La performance est au rendez-vous. Quand on connaît OpenSack et leur dashboard Horizon (développé avec le framework python Django 🙂 ), on est pas dépaysé. Moi j’aime !

Redimensionnement de l’instance (qui nécessite un redémarrage de la VM), gestion du réseau, des stockages (Objets et images) … tout est administrable. La partie plus gênante concerne la granularité des VMs. On aurait que 3 templates de disponibles. A vérifier, cela est peut-être dû au compte de démo. Je suis preneur de plus d’info sur ce sujet, le site web manque de clarté sur ce sujet.

Pour finir, Gandi dispose d’une interface plus basique avec des fonctionnalités plus légères, néanmoins bien pensée. J’ai aussi un doute sur le fait que les ressources soient dédiées. J’ai apprécié la panification flex qui permet selon un calendrier d’allouer plus ou moins de capacité (cpu, mémoire) à son VPS. L’ajoût de cpu, RAM ou disque se fait à chaud.

Le choix n’est pas évident, les performances, les services et les tarifications étant différentes. Par ailleurs, les SLA ne sont pas transparents. Je retourne à mes tests, notamment sur l’automatisation qui est des éléments clés.

Auteur/autrice : Mathias

Qui suis-je ? Je travaille dans les télécoms et réseaux depuis 1996 (oui, le siècle dernier). Je suis ingénieur en génie électrique et informatique industrielle réseaux et télécoms. Je suis passionné de technologies et je participe à plusieurs projets touchant les télécoms (asterisk et freeswitch notament) et la sécurité informatique (PfSense). J’interviens en tant que freelance afin d'accompagner les entreprises et opérateurs en leur apportant mon expérience et mon expertise.

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